16. Le Symbolisme dans les Religions
16.1 Les Symboles du Catholicisme
16.1.1 Le goupillon
16.1.2 La bougie sexe mâle virtuel et élément
feu
16.1.3 La pomme et le sexe féminin
16.1.4 Le serpent, image énergétique
du sexe masculin
16.1.5 Clocher, pyramide et ascension des énergies
unifiées
16.1.6 Le calice et le vin
16.1.7 Les burettes ou gonades
16.1.8 Le vin blanc et le vin rouge
16.1.9 L'hostie rayonnante et communion
16.1.10 Le chandelier à sept branches
des juifs
16.1.11 L'étoile de David
16.1.12 La couronne du Christ
16.1.13 Les plaies du Christ
16.1.14 La tunique du Christ
16.1.15 La chasuble
16.2 Les Symboles du Tantrisme
16.2.1 La roue à huit rayons
16.2.2 Le Dorge ou Vajra à cinq branches
16.2.3 Le Vajra à neuf pointes
16.2.4 Le Phourba
15.2.5 La cloche, union des sexes virtuels
16.2.6 La calotte crânienne remplie de
sang
16.2.7 Vitraux, mandalas, lotus et centres énergétiques
16.2.8 Le Katamka
16.2.9 La svastika
16.2.10 Les trois visages de Brahma
16.2.11 La position couchée du Bodhisattva
16.2.12 Les neuf yeux exorbités du Yidam
16.2.13 Le corps en feu et Toumo
16.2.14 Les ailes du Yidam ou de l'ange
16.2.15 Les quatre jambes du Yidam
16.2.16 L'éléphant Ganesh et sa
trompe
16.2.17 La peau de tigre
16.2.18 La shakti, énergie complémentaire
en union
16.2.19 Les mains jointes
16.2.20 Le moulin à prières
16.3 Fin Provisoire de l'Entrevue
Suite (37 Ko)
Le cours (220 Ko)
16. LE SYMBOLISME DANS LES RELIGIONS
16.1 LES SYMBOLES DU CATHOLICISME
Pour asperger d'eau bénite le corps d'un défunt, l'objet
utilisé s'appelle un goupillon. Cet instrument en métal a
la forme d'un manche de vingt centimètres, terminé par une
sphère. L'extrémité est trempée dans un récipient
contenant l'eau bénite dont on asperge le corps. Le sens de ce symbole
est celui du sexe mâle qui, comme le Dorge (prononcer: dordjé)
tibétain, rappelle la focalisation des énergies des cinq éléments
à son extrémité. La théorie voulait que l'officiant,
au cours de cette manipulation, se concentre sur la descente de l'énergie
mâle, du
sommet de la tête au coeur du mort, afin de réaliser le transfert.
Peu de prêtres connaissent maintenant cette signification, autant
dire que le bénéfice qu'en retire l'esprit du défunt
est pratiquement nul."
16.1.2 LA BOUGIE: SEXE MALE VIRTUEL ET ELEMENT FEU
-" Presque tout symbolisme sexuel étant éliminé de la religion catholique, il est certain que vous aurez du mal à y voir un sexe mâle virtuel (énergétique) tel un lingam focalisant l'élément feu en une force ascendante. Là au moins, contrairement à ce qui se passe dans certaines églises dites modernes, le feu est bien là, réel et non remplacé par une vulgaire ampoule électrique sans rapport avec l'élément."
16.1.3 LA POMME ET LE SEXE FEMININ
-" Adam n'a pas croqué la pomme, il l'a pénétrée sans pouvoir se contrôler, vous connaissez la suite. Coupez une pomme en deux dans son axe de symétrie, le dessin qui apparaît est suffisamment évocateur pour ne pas insister sur la comparaison."
16.1.4 LE SERPENT, IMAGE ENERGETIQUE DU SEXE MALE
-" Le serpent (Kundalini) est l'image de l'énergie mâle inversée. Le caducée du sigle médical est celle des deux canaux droit et gauche, Ida et Pingala, qui se ramifient aux centres énergétiques lorsque le canal central n'est pas actif ou lorsque la montée n'est pas centrée, d'où les maladies qui peuvent en découler."
16.1.5 CLOCHER, PYRAMIDE ET ASCENSION DES ENERGIES UNIFIEES
-" Le clocher des églises rappelle l'exercice spirituel qui consiste à imaginer au-dessus de la tête, une pyramide se terminant en pointe vers le ciel alors que sa base carrée repose sur l'élément terre, le sol. La montée de l'énergie reste ainsi symétriquement centrée."
-" Dans un rituel, il est souvent fait appel à des esprits
supérieurs afin de se concilier leurs bonnes grâces. Ceux du
monde du Nirmanakaya ont la particularité d'être entourés
de luxe, de pierreries, d'or et autres métaux précieux. Cela
n'existe pas en réalité puisque ce niveau n'est pas dans la
matière. L'imagination crée ces conceptions miraculeuses,
cependant, pour mieux se mettre en accord avec leur mentalité, les
calices utilisés pour les rituels, doivent être constitués
si
possible de matière noble. Le vin est un rappel des propriétés
de l'alcool qui, sur un plan
religieux, apporte comme nous l'avons vu quelques facilités. Le calice
est aussi l'image de la calotte crânienne remplie de sang car les
énergies perturbatrices de l'orgueil, de la colère, de l'arrogance,
des désirs, s'y concentrent. Le sang, comme le vin, doivent être,
sous-entendu, avalés mentalement, c'est à dire descendus au
niveau de l'estomac et plus précisément du coeur. Ceci n'est
peut être pas très clair mais rappelez-vous que voir rouge
ou avoir le sang qui monte à la tête, sont des expressions
populaires qui disent bien ce qu'elles veulent dire. Opérer ce
transfert inverse vous amènera la paix et bien plus encore."
16.1.7 LES BURETTES OU GONADES
-" Les burettes, vous le savez, sont utilisées au cours de
la messe catholique pour verser le vin blanc et le vin rouge dans le calice.
La signification originelle de ce rituel est la suivante: des canaux trinitaires
énergétiques, l'un est central, va de l'épiphyse, aboutit,
au périnée, puis au méat urétral. Les deux autres,
en relation avec le sympathique et le parasympathique, partent des lobes
antérieurs et postérieurs de l'hypophyse, aboutissent aussi
au périnée, puis aux gonades. Du point de vue énergétique,
les gonades sont en connexion avec les deux narines. Lorsque les deux canaux
latéraux fonctionnent d'une manière équilibrée,
les deux narines sont débouchées.
Les burettes sont un rappel de la nécessité de s'assurer du
déblocage énergétique avant toute méditation,
surtout lorsque l'alcool est utilisé religieusement."
16.1.8 LE VIN BLANC ET LE VIN ROUGE
-" En dehors du fait qu'il s'agit d'alcool, la couleur rappelle
celle que rayonnent les deux lobes cervicaux et hypophysaires, blanc à
droite, rouge à gauche, lorsque l'alcool est absorbé et
qu'une méditation est entreprise. En réalité, il est
indéniable que le vin blanc influence davantage le lobe droit, les
tanins réservent encore bien des surprises. Le sang du Christ qu'il
faut sous-entendu boire, signifie que pour atteindre la bonté et
la compassion, il est nécessaire de faire descendre les énergies
de la tête au coeur, comme expliqué précédemment."
16.1.9 L'HOSTIE RAYONNANTE ET COMMUNION
-" Après la consécration, le moment de l'élévation où l'hostie est placée au-dessus de la tête du prêtre puis descendue au coeur, rappelle aux fidèles le transfert mental à opérer sur leur propre personne. La foi dans la puissance du Christ ou l'auto-suggestion induite est suffisante pour que le chemin énergétique tracé soit réel."
16.1.10 LE CHANDELIER A SEPT BRANCHES DES JUIFS
-" Dans la religion juive, le chandelier à sept branches est un rappel des sept centres énergétiques du temple humain qu'est le corps. L'élément feu est important dans la transmutation de l'énergie sexuelle vers le sacré. Les juifs, chez qui la circoncision est courante, connaissent bien la puissance de la fonction génésique."
-" C'est l'entrelacement harmonieux, au chakra du coeur, de l'élément
eau, force descendante, triangle pointe en bas, et de l'élément
feu, force ascendante, triangle pointe en haut. Le point de passage obligé
de la libération où s'effectue le transfert des énergies
au moment de la mort, se situe là, au milieu de l'étoile,
c'est le canal central de la trinité. Jérusalem se voulait
être le symbole de l'unification des religions de cette partie de
la Terre, toutes issues de la même souche, le tantrisme. Le symbole
du rocher quant à lui, comme celui du Mont Méru, signifie
que le centre énergétique cardiaque central humain est en
relation avec le noyau des forces de l'univers, qu'il est le chemin direct
pour s'extraire de la prison cosmique car partout ailleurs, la polarisation
des énergies empêche cette sortie. Ce centre symbolique n'appartient
à aucune religion en particulier mais à toutes, et n'est qu'un
symbole, le vrai centre ne peut être atteint que par la méditation.
Au moment de la mort, l'élément terre se dissout dans l'élément
eau, qui se dissout dans l'élément feu, qui se dissout dans
l'élément air, qui se dissout enfin dans l'espace, la force
de désagrégation des éléments. Durant la vie,
les pulsations des énergies cosmiques suivent le schéma suivant:
feu -> air -> eau -> terre -> agrégat -> feu ->
etc."
-" La couronne du Christ, comme la tête en feu de Vajrakilaya, est le rappel des rayons émis par son septième centre énergétique. Ce rayonnement n'est pas visible à tout le monde, pas plus que l'aura de son corps, car il faut être soit clairvoyant soit décédé soit en méditation profonde pour les apercevoir."
On voit parfois sur les statues des églises, la blessure au coeur du Christ, sur le côté de sa poitrine. Le coup est mal porté car non centré. Ce n'est bien sûr qu'un symbole. Le coup de poignard, ou de lance, est celui du Phourba tantrique, c'est à dire que le chakra de son coeur sera très actif, rayonnant un amour universel. Les plaies de ses mains sont les deux dérivations du centre cardiaque, indiquant qu'il a le pouvoir de guérir et de détruire suivant la concentration et la polarisation mentale voulue. Celles de ses pieds rappellent que, comme le Bouddha, ses chakras telluriques sont actifs et que par conséquent tout son corps énergétique l'est aussi."
-" La tunique rouge, couleur du sang de l'ego, montre qu'il a suivi un enseignement tantrique."
-" Lors d'une cérémonie liturgique, l'accoutrement du prêtre a pour but de faire visualiser approximativement l'emplacement des énergies du corps, ainsi, le chakra du coeur est matérialisé par des rayons, comme le fait aussi l'ostensoir."
16.2 LES SYMBOLES DU TANTRISME
-" C'est la roue du Dharma, l'énergie du noyau central en relation avec le chakra cardiaque lequel rayonne symétriquement sur 360°. Les quatre directions cardinales et intermédiaires y tracent leur empreinte. Cette roue énergétique, tel l'axe de l'univers, peut être mise en rotation par les pouvoirs des Bodhisattvas lors de leur réincarnation ce qui engendre une influence sur tous les êtres sensibles, dans la matière et dans l'antimatière, accélérant leur évolution d'une manière discrète mais efficace."
16.2.2 LE DORGE OU VAJRA A CINQ BRANCHES
-" C'est le sexe mâle où se focalisent les énergies des cinq éléments: les quatre énergies de base, symétriquement et le cinquième, l'agrégat, par l'urètre. L'ensemble débouche au méat urinaire. Cette trame énergétique a son équivalent virtuel, c'est le vajra à neuf branches ou 9 pointes."
16.2.3 LE VAJRA A NEUF POINTES
-" Si le vajra à cinq pointes est accessible matériellement, celui à neuf branches, lui, ne l'est que mentalement et aboutit aux mains. C'est la contrepartie énergétique ascendante, autrement dit, l'énergie sexuelle masculine transmutée, présente chez l'homme, comme chez la femme, ainsi que nous l'avons vu. La projection volontairement polarisée de ces énergies hors du corps peut-être destructrice ou constructrice. Cette force, comme toutes les autres, quelles soient gravitationnelles, inertielles, cinétiques, réactionnelles, mentales, magnétiques, électrostatiques, électromagnétiques ou de pression, peut-être invisible aux yeux de matière qui, vous le savez, ne sont sensibles qu'aux bandes spectrales s'étendant de 400 à 800 milliards de kilohertz. Lorsque le corps énergétique voit une couleur jaune cohérente, il ne s'agit pas de la raie "D" de 0,589 microns de longueur d'onde. Le niveau sur lequel on se place n'est pas le même."
-" C'est un instrument de rituel qui a 3 fonctions: d'une part, celui d'une arme d'exorcisme, celui d'une arme spirituelle pour percer les chakras et celui d'une arme sacrificielle pour l'exécution des condamnés à mort. Il est constitué d'un manche, copie du phallus en érection et du corps de l'entité Vajrakilaya. La triple lame triangulaire à 120° se termine en pointe. Sur chaque lame est dessinée une double spirale se focalisant à l'extrémité. Dans l'utilisation pour exorcisme, l'énergie accumulée au bout du poignard lorsqu'il est pris à deux mains par un lama de haut rang, permet d'y focaliser les trois énergies supérieures, celle de la tête, celle de la gorge, celle du coeur de l'officiant et de dompter ainsi la conscience désincarnée du bas niveau en colère. Cette concentration d'énergie dépolarise celle de l'esprit concerné. Une figurine sert de support mental et la conscience désincarnée, responsable de différents malheurs y est introduite puis maintenue par la fascination hypnotique et le son d'une cloche. Le poignard est alors planté physiquement et mentalement dans le coeur de la figurine. L'officiant retourne ensuite l'extrémité pointue du poignard vers le ciel et libère la conscience en l'illuminant. Si le lama n'a pas ce pouvoir, il ne doit pas accomplir le travail car, sur le plan énergétique, l'esprit objet de la cérémonie souffre de ce mauvais traitement. Si vos lecteurs rient de cette superstition, qu'ils se rappellent qu'après leur mort, si leur esprit est en colère, ils pourraient être mis en présence de telles conditions, finalement et heureusement pour leur plus grand bien . Dans l'utilisation méditative, l'image mentale de son maniement que l'adepte fait rouler entre ses mains psychiques accomplit une focalisation des mêmes énergies au niveau de centres déficients ou polarisés. C'est aussi l'image du sexe mâle énergétique pénétrant le sexe femelle virtuel, comme un poignard dans une plaie sanglante. Enfin, dans les temps reculés, c'était l'arme sacrificielle de mise à mort des condamnés."
15.2.5 LA CLOCHE, UNION DES SEXES VIRTUELS
-" La cloche et son marteau intérieur, est le symbole de l'accouplement mystique, c'est à dire, vous le savez maintenant, du pénis et du vagin virtuels, donc des énergies mâles et femelles empruntant le canal central."
16.2.6 LA CALOTTE CRANIENNE REMPLIE DE SANG
-" Le scalp et la calotte crânienne coupée symbolisent
la nécessité de faire descendre les énergies irritées
de la tête vers le coeur. Ainsi qu'il a été expliqué,
c'est dans cette portion anatomique que réside l'arrogance, la suffisance,
l'orgueil, l'agressivité, le désir, la cupidité, la
jalousie,
l'attachement. Si cette portion est éliminée, l'illumination
est possible, l'élément feu pouvant monter au-delà
de la tête. On dit aussi: couper la tête de l'ego. La calotte
des juifs et des
prélats a la même signification."
16.2.7 VITRAUX, MANDALAS, LOTUS ET CENTRES ENERGETIQUES
-" Tous ces symboles colorés et symétriques rappellent que des énergies équilibrées doivent rayonner de cette façon, mais les couleurs ne sont qu'un pâle reflet de la réalité. La meilleure façon de les imaginer est encore de faire le rapprochement avec les faisceaux lasers de lumière cohérente. Les arabesques engendrées par la mouvance des modulations de la pensée pourraient être comparées à celles projetées par leurs miroirs tournants, si vous êtes placé au centre de la projection, ce qui suppose d'avoir un angle de vision ouvert sur 360° et même sur une sphère entière."
-" Cet instrument qui ressemble à une fourche à trois dents est la trinité des canaux principaux, Ida, Pingala, Shushuma. Le dernier, central, perce l'épiphyse et aboutit au trou de Brahma, à la fontanelle. L'élément feu s'en dégage. Les deux autres dérivent symétriquement cette même énergie vers les deux lobes hypophysaires et cervicaux. La projection de ces énergies hors du corps peut être dévastatrice, c'est la fourche du diable, le redresseur de tort."
-" La croix gammée, pas celle des nazis qui tourne dans le mauvais sens, est le rappel du processus des énergies rotatives de l'ensemble de la création. Les cinq éléments s'y focalisent en son centre. Un Dorje, vu par son extrémité, c'est à dire par le méat urinaire, présente ce tracé énergétique."
16.2.10 LES TROIS VISAGES DE BRAHMA
-" Dans certaines méditations, il faut visualiser son propre corps énergétique d'une manière globale et symétrique afin d'amener tous les canaux à fonctionner simultanément, notamment au niveau de la tête, c'est à dire sans favoriser un côté plus que l'autre ou plutôt que les deux autres, puisqu'il s'agit de trinité. Les six bras ont aussi cette signification pour indiquer un rayonnement sphérique."
16.2.11 LA POSITION COUCHEE DU BODHISATTVA
-" On représente souvent le Bouddha ou plus exactement le
Bodhisattva, couché sur le côté droit, la main droite
sous l'oreille droite, la main gauche, sur la cuisse gauche. Cette position
favorise, pour un homme agressif, la stimulation du lobe cervical droit,
rééquilibrant progressivement le circuit polarisé.
Les mains en effet, canalisent les énergies et servent ainsi
d'applicateur et de distributeur. La main gauche prend l'énergie
excessive de la cuisse gauche en relation avec l'énergie feu de Jupiter,
l'harmonise au centre cardiaque qui la redistribue par la main droite au
lobe cervical polarisé. Le circuit ainsi bouclé opère
une mutation bénéfique."
16.2.12 LES NEUF YEUX EXORBITES DU YIDAM
-" Ici encore, il s'agit de rendre symétrique donc équilibré,
le corps énergétique, lequel n'a pas d'oeil de matière
évidemment. Ce qui est aperçu est le réseau énergétique
des nombreux canaux d'acupuncture qui entourent les orbites, d'où
la taille des yeux grands comme des soucoupes.
L'oeil central est le rayonnement du lobe avant de l'hypophyse et derrière,
celui du cervelet. Le dessin rappelle celui du sexe féminin qui a
effectivement, même pour un homme, sa connexion avec ce pôle
femelle."
16.2.13 LE CORPS EN FEU ET TOUMO
-" La méditation Toumo fait appel exclusivement à l'énergie de l'élément feu. Cette force ascendante provoque à chaque point d'acupuncture, la sortie d'une flamme visible avec le troisième oeil. L'ensemble du corps semble alors en feu. Si cette méditation est parfois entreprise pour lutter contre le froid, elle l'est davantage dans un but spirituel car la purification par le feu mystique, donc exclusivement énergétique, transmute l'énergie sexuelle vers le sacré d'une manière puissante. Là encore, la visualisation mentale des flammes doit être symétrique."
16.2.14 LES AILES DU YIDAM OU DE L'ANGE
-" Il s'agit de rayons vibrants émis par le centre cardiaque, le vaisseau gouverneur et les deux méridiens de la vessie, le long de la colonne vertébrale, dans le dos."
16.2.15 LES QUATRE JAMBES DU YIDAM
-" Ce sont principalement les méridiens de la vessie + pancréas du pied droit et ceux de la vessie + rate du pied gauche puis secondairement, ceux de l'estomac, auxquels on pourrait ajouter ceux du foie et des reins."
16.2.16 L'ELEPHANT GANESH ET SA TROMPE
-" L'éléphant rappelle l'élément terre, pesant, avec ses quatre pattes bien ancrées au sol, les forces telluriques. La trompe en bas est le sexe mâle physique, tournée vers le haut, c'est le pénis virtuel, tandis que les oreilles qui ventilent représentent les énergies des canaux d'acupuncture du triple réchauffeur au niveau de la tête."
-" Certains Yogis méditent assis sur une peau de tigre et par ailleurs, dans certaines méditations tantriques, le Yidam est visualisé portant une peau de tigre. L'explication se situe toujours sur le plan de la vision du corps énergétique. Les zébrures de la peau de l'animal rappellent assez bien celles des rayonnements dirigés vers le bas du corps, sous la ceinture (verseau), tandis que la queue de l'animal est un faisceau énergétique commençant au périnée, vibrant en flasques descendantes et pénétrant en terre, où il se ramifie à l'énergie tellurique."
16.2.18 LA SHAKTI, ENERGIE COMPLEMENTAIRE EN UNION
-" La shakti ou parèdre en union avec le Bouddha, est, vous
le savez forcément depuis le temps que j'insiste, l'union avec sa
propre énergie complémentaire."
-" Les mains jointes, commun à beaucoup de religions, est
aussi celui du salut asiatique. Le huitième point d'acupuncture de
la paume des mains, situé sur le méridien du maître
du coeur, puis le huitième du méridien du coeur et enfin le
dixième du méridien des poumons, forment, lorsque les paumes
sont réunies, un circuit bouclé où le chakra cardiaque
peut fonctionner en refermant son flux. En fait, il y a des points à
chaque doigt et articulation mais ne compliquons pas. La comparaison est
la même que celle que l'on peut faire, pour un aimant dont on
referme le circuit magnétique des pôles Nord et Sud à
l'aide de fer doux. Ce court-circuit équilibre les deux pôles
de la machine énergétique humaine et stimule le fonctionnement
du chakra cardiaque. Vous le voyez, il aurait été difficile
d'expliquer ceci il y a quelques
millénaires. Pour une fois, la physique terrestre est utile et rejoint
la métaphysique cosmique. Le microcosme est d'ailleurs à l'image
du macrocosme dans toute la création."
-" En ce qui concerne les symboles, j'en finirai avec celui du moulin à prières tibétain dont beaucoup d'occidentaux se moquent. C'est la visualisation que l'on doit avoir de tous les centres énergétiques du corps humain mis mentalement en rotation sur l'axe de la colonne vertébrale. Imaginez-vous debout, au centre du moulin, votre périnée ou vos pieds au bas, votre tête en haut, puis mettez en rotation (toujours mentalement) cet ensemble dans le sens des aiguilles d'une montre, un rayon devant, venant donc ensuite sur la droite. Les sept cercles de rayons supports de l'enveloppe se positionnant à vos sept centres énergétiques. L'influence engendrée dépasse largement le "moi" égoïste puisqu'elle agit sur tout l'univers en désenclavant les créatures qui y sont prisonnières. Je crois que nous avons assez bavardé pour le moment. Revenez le 5 janvier 1992, la conjonction des astres de votre système solaire sera favorable à une nouvelle entrevue. Je vous emmènerai visiter les autres planètes habitées du cosmos, puis quelques mondes de l'antimatière, ainsi, vous pourrez raconter à vos lecteurs ce que vous aurez vu."
16.3 FIN PROVISOIRE DE L'ENTREVUE
Comme lors de notre précédente entrevue, il me raccompagna au pôle de notre Univers et me souhaita un bon retour. j'eus beaucoup de mal à contenir mon émotion, un sentiment étrange de peine profonde mêlé d'espoir m'avait subitement envahi et me serrait le coeur. Je ne voulais plus revenir sur terre. Ressentant ma douleur, Vairochana s'adressa à moi en ces termes: -" Je comprends que vous ayez du mal à retourner à une condition d'existence prisonnière des difficultés, mais voyez vous, si vous ne le faites pas, qui rendra compte? L'aide que vous apporterez à ceux qui vous liront vaut bien ce sacrifice. Dans l'état actuel des choses, le suicide n'est pas la solution au problèmes de la vie, c'est toujours un échec qui nécessite de reprendre corps pour continuer l'évolution. Le chagrin que vous éprouvez est de la répulsion vis à vis d'une condition défavorisée, cependant, mettez-vous à la place de ceux qui vivent des situations bien plus difficiles encore. En réalité, ce qui vous perturbe en ce moment est la conscience que vous avez de l'immense écart des deux conditions d'existence, celle de la Terre et celle-ci. Je vais donc faire en sorte que votre vigilance s'estompe provisoirement. N'oubliez tout de même pas de revenir, il y a tant à voir." Vairochana posa ses deux mains sur les miennes, paumes contre paumes. Un calme grandiose m'envahit, puis je perdis connaissance.